Saint Ay
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Histoire & patrimoine

L'histoire connue de la ville de Saint-Ay commence avec celle de son fondateur,Saint Agylus, qui lui donna son nom.

Au cours des âges l'orthographe du nom de la ville a évolué de Sanctus Agylus, à Saint Agyle, Agyl, Ayl, et enfin Ay (prononcé Saint-Y).

Les habitants de la ville sont toujours appelés les Agyliens.

Agylus, vicomte d'Orléans en 564, brutal et sans pardon est touché par la grâce divine en poursuivant l'un de ses esclaves.

Il décide alors de se convertir, mène une vie exemplaire de bonté et de piété, se démet de sa charge de vicomte et fait un pèlerinage à Jérusalem.

Quelque temps après son retour, atteint d'une fièvre pernicieuse, il meurt le 30 août 593. Il est enterré dans la chapelle qu'il avait fait bâtir, à quelques lieues à l'Ouest d'Orléans, sur les bords de la Loire, choeur actuel de l'Église de Saint-Ay.

D'un hameau constitué de quelques huttes de pêcheurs, au VIème siècle, Saint-Ay se développe peu à peu, grâce à la Loire, grande voie de communication et de transport. Les carrières de pierre ouvertes dans les falaises calcaires des bords de Loire servent de refuge aux pêcheurs et de lieu de stockage.

Pillé par les Normands en 855, brûlé partiellement par les Anglais au cours de la Guerre de Cent ans, dévasté par les troupes de Condé lors de la guerre de religion, Saint-Ay subit la contrepartie de sa situation stratégique.

En 1201, Saint-Ay devient propriété épiscopale.

En 1215, les nonnes cisterciennes s'installent sur les terres de Voisins et fondentl'Abbaye de Voisins.

Au XVème siècle, le domaine épiscopal est partagé entre plusieurs seigneuries : La Chaise, La Pourcillière, Aigresolles, aujourd'hui lieux-dits de la ville, et celle du Château de Saint-Ay (La Grand'Cour près de l'église), la plus importante, où François Rabelais séjourna fréquemment et y écrivit, entre 1543 et 1545, le Tiers-livre de Pantagruel.

La fontaine de Rabelais en garde mémoire.

Le tombeau de Saint Ay est ouvert lors de la Saint Barthélémy (1572) et les ossements en sont dispersés par les protestants.

Le blason de Saint-Ay résume à lui seul ce millénaire d'histoire.

La révolution française abolit les privilèges de la noblesse et du clergé. Elle crée les communes. Administrée par un agent communal de 1790 à 1804, puis par son premier maire, Saint-Ay compte alors 1 000 habitants.

L'actuelle place de la mairie était jusqu'en 1823 close de murs et abritait le cimetière et le presbytère.

C'est en 1837 que le presbytère devient propriété communale en tant que mairie et que sont construites les premières écoles.

En 1844, commence la réalisation du chemin de fer Orléans-Tours, inauguré officiellement en 1846, qui entraînera le déclin rapide de la navigation fluviale.

En 1858, la mairie actuelle et les écoles sont reconstruites et inaugurées sur la place de la Mairie.

Lors de la guerre de 1870, les Bavarois occupent Saint-Ay qui devra alors payer un lourd tribut financier.

Lors de la guerre 1914-1918, plus de 50 Agyliens donneront leur vie pour libérer la France.

Le monument aux morts érigé en 1921 place de la Mairie, par une souscription publique, a été réalisé par le sculpteur Camille Lefèvre, habitué de la ville.

« La force de la douceur et la douceur de la force ».

Pendant la seconde guerre mondiale, Saint-Ay subit l'occupation allemande et est libéré à la fin de l'été 1944.

Pays de vignerons jusqu'au début du XXème siècle, Saint-Ay évolue vers les cultures céréalières au cours du siècle.

La construction du quartier de La Bretagne entre 1975 et 1980 permet le doublement de la population agylienne qui passe, en cinq ans, de 1500 à 3000 habitants.

La vie associative, les écoles, les équipements municipaux, la zone d'activités, connaissent, depuis lors, un fort développement.

Ce développement se poursuit au début du XXIème siècle où d'importantes zones d'habitation sont en cours d'aménagement, qui porteront la population à 3600 habitants.

De petit hameau de pêcheurs au VIème siècle, Saint-Ay est devenu au XXIème siècle, une petite ville animée et agréable, remplie du charme et de la douceur des villes de Loire, donnant toute sa plénitude à sa devise : « La force de la douceur et la douceur de la force ».

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