Au VIème siècle, selon la légende, Saint-Agylus s'installa dans le lieu qui allait devenir Saint-Ay et y fit bâtir une église à la suite d'une guérison céleste. Ce n'était alors qu'une modeste chapelle dédiée à la Sainte Vierge et édifiée sous le vocable de "Notre-Dame". Le 30 août 593, à sa mort, Agylus fut inhumé derrière l'autel à l'extérieur de la Chapelle Notre-Dame. En 1230, sous l'impulsion des Nonnes Blanches de l'Abbaye de Voisins, la chapelle fut agrandie autour des piliers du sanctuaire mérovingien primitif, lesquels subsistent encore de nos jours. A la même époque un caveau fut également ouvert pour y placer le sarcophage de Saint-Agylus. La Chapelle fut alors rebaptisée Eglise de Saint Ay ("Ay" correspondant à la contraction du nom "Agylus"). En 1367, elle est en partie brûlée par le Prince de Galles et remise en état par les Religieuses de Voisins. En 1562, pendant les Guerres de Religion, l'église fut de nouveau dévastée et reconstruite à la suite de la violation du tombeau par les Protestants. |
Durant ce XVIème siècle, elle fait également l'objet de nouvelles modifications : prolongement de la nef centrale et adjonction des deux nefs latérales partielles. En 1618, le clocher est construit, ce qui permit en 1620 d'y suspendre les cloches lesquelles se trouvaient jusqu'alors dans la grande nef. En 1852, dans le cadre de sa restauration, l'église de Saint-Ay est agrandie à sa forme actuelle et est agrémentée d'un certain nombre d'éléments : Une dalle placée sur le sarcophage redécouvert et qui porte les inscriptions commémoratives en latin suivantes :
La construction du baptistère au fond du bas-côté droit ; la cuve baptismale elle-même date de 1723, La réfection des voûtes en bois des nefs, |
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La pose de vitraux historiés dans la verrière du choeur et dans les deux chapelles latérales. En 1867, une tribune est édifiée sous le clocher pour y placer les orgues et la même année Napoléon III fait don de tableaux pour le choeur. En 1919, au lendemain de la Grande Guerre, est aménagée la chapelle des Anciens Combattants dans le baptistère. Elle est décorée d'un ensemble de peintures murales par Marius Chatouillat. En 1947 un ensemble de vitraux modernes est posé sur les fenêtres des bas-côté. En 1947 un ensemble de vitraux modernes est posé sur les fenêtres des bas-côtés |